Idée n°1: « Une personne autiste fait forcément des crises »

Eh non, beaucoup d’autistes sont très calmes. Le danger, pour eux, vient alors plutôt des autres personnes, dont ils ressentent l’agitation, le bruit, comme une agression.

Imaginez devoir supporter une lumière agressive, des bruits intenses, des changement soudains… Pour certaines personnes autistes, ces situations peuvent être vécues comme des agressions physiques. Leur réaction n’est donc pas une « crise de colère » mais une façon de se protéger face à un environnement perçu comme menaçant.

Idée n°2 : « Une personne autiste a forcément un handicap intellectuel, un retard scolaire »

Encore une fois, non. 
Beaucoup d’autistes ont un QI plus élevé que la moyenne et ont de bons résultats scolaires, ce qui explique d’ailleurs que leur autisme ne soit pas forcément détecté durant leur enfance.

On parle alors de « trouble du spectre de l’autisme » TSA, c’est un trouble neuro-développemental caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales, ainsi que la communication et le traitement des émotions, ce qui signifie qu’il existe une grande diversité dans les manifestations de l’autisme.

Certains enfants autistes ne seront diagnostiqués qu’à l’âge adulte, donc plus tardivement, justement car leur performances scolaires n’avaient rien d’inquiétant.

D’autres idées reçues courantes

Quelques idées courantes qu’on peut recevoir sur l’autisme par méconnaissance ou stéréotypes culturels.

1.« Les enfants autistes vivent dans leur monde »
Les enfants vivent dans le même monde que nous, mais avec une perception différente, c’est ça la différence. Beaucoup cherchent activement à interagir avec les autres, mais avec leur propres codes, d’une autre manière.

2. « L’autisme se guérit »
L’autisme n’est pas une maladie mais un handicap, il ne s’agit pas donc de « guérir », mais de comprendre, accompagner et inclure.

3. « L’autisme, c’est forcément visible »
Beaucoup d’enfants autistes ont un comportement dit « adapté », surtout si ils ont appris à « camoufler » leur difficulté, soit par honte ou un certain déni, pour faire bonne figure devant les autres.

4. » Un enfant autiste, c’est un enfant mal élevé »
Quand un enfant autiste crie, se roule par terre ou parfois peut-être même avoir un comportement violent envers ses parents ou d’autres personnes, il est catégorisé directement comme un enfant mal élevé.
Alors qu’en réalité il a juste du mal à exprimer correctement sont trop plein d’émotion négatif.

Dans ces moments-la en tant que parents, il faut faire preuve de beaucoup de patience et être à l’écoute de l’enfant, en l’accompagnant dans sa gestion d’émotion ( colère, tristesse, frustration ou stress).